lundi 7 février 2011

The shining de Stanley Kubrick - 1980



Le paysage est immense et la caméra n'est pas sur un plan fixe, elle virevolte comme pour nous donner le "tournis". Il n'y a que la voiture et la caméra qui sont mobiles, tout le reste est fixe comme si le paysage était vide, qu'il n'y avait aucune autre forme de vie. Pourtant à la fin du générique on voit une gigantesque maison avec un parking rempli de voitures. Il y a du monde dans le parking mais pas sur la route. Cela peut sembler inquiétant. On a un sentiment de vide. Et la musique inquiète beaucoup par son ton grave. On se doute d'ores et déjà que s'il se passe quelque chose de négatif dans le film il sera difficile de s'en sortir. C'est comme si la caméra était une personne qui avait vu sur tout ce qui se passait et du coup rien n'échappe à sa vue.
Les titres défilent comme s'il s'agissait de la fin du film, ils vont vers le haut comme s'ils étaient happés par le ciel.

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