jeudi 10 février 2011

Panic Room : un film de David Fincher - 2001

Les titres se confondent à l'espace et ont de la profondeur (effet de troisième dimension), ils se mélangent au décor comme s'ils étaient aussi des édifices importants solides comme du béton. On a des blocs solides et durs sur une musique qui accentue également le poids des lettres et des bâtiments.
Il n'y a d'importance que pour ce qui est en élévation et non sur terre, on ne voit aucun être humain avant atterrir à la fin du générique. Il y a donc une atmosphère "glaçante", tout est froid, sans chaleur humaine. Il y a un sentiment d'emprisonnement car pour chaque titres il y a un bâtiment qui les entourent.

Catch me if you can - Steven Spielberg (2002)


Un générique créé par sur la partition musicale de John Williams, compositeur quasiment attitré de Steven Spielberg et de George Lucas.
John Williams a composé un grand nombre des plus célèbres musiques de films de l'histoire d'Hollywood (Star Wars, Superman, Harry Potter). Il a composé également la musique du logo de la société de production Dreamworks (dont la musique de la cérémonie d'ouverture du président Barack Obama).

Citizen Kane : un film d'Orson Welles - 1941

Un générique entièrement relié au dénouement du film



La caméra effectue un travelling vers le haut d'une grille où il y a une pancarte "No trespassing" (signifie "accès interdit"). Cette scène se révèle être fondamentale car la caméra transgresse l'espace personnel de Kane au moment de sa mort. Nous aurons la clé de l'énigme à la toute fin de l'histoire.
La musique par ailleurs crée une atmosphère tout à fait particulière, étrange et dérangeante.

Cette scène de travelling vers le haut d'une grille a peut être inspiré de nombreuses scènes de films de suspense et d'horreur (travelling vers le haut d'un cimetière ou d'une maison hantée derrière une grille avec une inscription du nom du domaine).
Lettres de Citizen Kane

Le bal des vampires un film de Roman Polanski - 1967

Le détournement du logo MGM par un lion transformé en vampire et dont la goutte de sang du vampire sera le fil conducteur du générique :

Pulp Fiction un film de Quentin Tarantino - 1994

Un générique "intercalé" sur une musique trépidante : Pulp Fiction

Le bon, la brute et le truand : un film de Sergio Leone - 1966

Un générique qui puise dans le domaine des arts plastiques. Les tâches font penser à des tâches de peinture. Elles forment chacune une image c'est comme si elles peignaient le portrait de chaque acteur. Les images et la couleur rouge font également penser à la chambre noire des photographes et parfois certaines images font également penser aux pellicules photos.

Le rouge, le bleu, le orange et le vert font penser au pop art, notamment à l'artiste Andy Warhol qui met de la couleur sur ses toiles de "stars" et d'objets de consommation. Mais la célèbre musique et la typographie western nous rappellent bien qu'il s'agit d'un film de western, du coup les tâches de "peinture" blanches qui retentissent par le bruitage des tirs font penser au sang à la suite d'un affront au pistolet.

mardi 8 février 2011

Les génériques James Bond

La série des James Bond adopte un style de générique tout à fait propre à lui :
  • Une première scène où l'on voit James Bond en action
  • Une entrée de James Bond tirant droit vers nous puis s'efface par le tourbillon
  • Des graphismes autour de l'objet du pistolet et les titres qui s'affichent
Tout cela sur une musique qui débute à l'identique. Le tourbillon semble représenter l'intérieur d'une arme par lequel sort la balle. Au fil du temps, les génériques semblent toujours repartir de ce même procédé. En général, le titre est très révélateur de l'"ouverture du bal" puisque le générique s'accorde toujours au thème (casino, femmes, lieu, etc.). Le son au début est le même que toutes les autres versions de génériques mais le générique est modernisé par une musique thématique à chaque épisode de James Bond (Louis Armstrong, Tina Turner, ...).


GoldenEye - 1995 : dans le générique, ci-dessous, on retrouve les pistolets sur la thématique de la séduction et de la sensualité. Ce sont des éléments de corps féminins que l'on voit avec à la fin l'intérieur du pistolet qui prend la forme de l'iris puis fini en tourbillon. C'est comme s'il s'agissait d'une image de l'engrenage de la femme, comme dans la chanson "elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue(...)".




Casino Royale de Martin Campbell - 2006 : La thématique a désormais changé, il s'agit de l'univers des jeux d'argent. Le pistolet est alors mis en situation avec des éléments de casino, notamment le poker et la roulette qui deviennent des symboles significatifs : le pique comme balle de pistolet, les coeurs et les trèfles pour l'amour et la chance, la roulette comme s'il s'agissait de la roulette russe, les dames de carte qui représentent sa rencontre avec les femmes, et biensûr la carte de coeur de chiffre 7 comme l'agent OO7, tout cela sur un fond de musique où l'on entend répétitivement "you know my name".



Quantum of Solace : Ce générique "intercalé" dure longtemps, à tel point que l'on croit que le film a déjà commencé.



Il est intéressant de retrouver le même type d'enchaînement avec le film Charlie's Angels :